Prévenir et traiter le névrome de Morton

By 31 mai 2021 Blog
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Le névrome de Morton est une pathologie responsable de l’une des douleurs les plus fortes du pied. Dans cet article, nous allons définir ce qu’est le syndrome de Morton. Puis nous verrons les causes, les symptômes, les facteurs de risque ainsi que les traitements existants pour soigner le névrome de Morton.

Qu’est-ce que le syndrome de Morton ?

Le névrome de Morton porte différents noms tels que syndrome de Morton, maladie de Morton ou métatarsalgie de Morton, car il a été défini par le Dr Thomas Morton au XIXè siècle.

Ce syndrome génère des douleurs d’ordre neurologique dans le pied. En effet, c’est la compression d’un nerf qui provoque la douleur. Le nerf comprimé se trouve le plus souvent entre les 3è et 4è orteils.

Les causes du névrome de Morton

Le pied se compose de 26 os, 20 muscles et un grand nombre de ligaments. Ce ne sont pas moins de 16 articulations qui permettent la mobilité du pied.

L’équilibre est ainsi assuré par ce système ostéoarticulaire complexe. Ce dernier permet notamment d’amortir et de propulser via l’appareil locomoteur. Le pied est ainsi très sollicité, car il supporte le poids du corps et les impacts liés aux mouvements.

La compression du nerf peut provenir d’une compression du pied liée au port de chaussures trop étroites.

Une autre cause peut être l’épaississement du nerf interdigital, car il est situé entre deux têtes métatarsiennes et soumis à beaucoup de tensions.

Le syndrome de Morton affecte plus souvent les femmes, d’une cinquantaine d’années, en raison du port de talons hauts et de chaussures étroites comme des escarpins.

Comment détecter le syndrome de Morton ?

Vous trouverez ci-dessous une liste des symptômes typiques du névrome de Morton :

  • Une douleur vive, intense, vécue comme une décharge électrique sous l’avant du pied.
  • Une douleur qui s’amplifie avec la marche ou la station debout et se calme en se déchaussant ou au repos.
  • La sensation de marcher sur un caillou ou d’avoir un pli dans sa chaussette alors que ce n’est pas le cas.
  • La douleur peut être tellement vive qu’elle peut amener la personne à se déchausser en pleine rue.
  • Une douleur lorsqu’une pression est exercée sur la zone.
  • Une douleur lors de l’extension des orteils.
  • Une douleur quand l’avant pied est comprimé de manière latérale.

Consulter tout d’abord un médecin généraliste pour un tout premier bilan. Il faut savoir que le syndrome de Morton n’est pas visible à la radiologie.

Les facteurs de risque de développer un névrome de Morton

Le port de talons hauts et / ou de chaussures serrées peut exercer une forte pression sur les orteils.

La pratique de certains sports, comme la course à pied, expose les pieds à des impacts répétitifs. La pratique de l’escalade implique le port de chaussons comprimant les pieds de manière importante.

Les déformations des pieds perturberont également l’équilibre et peuvent engendrer des phénomènes de compression. Par exemple, l’Hallux-valgus, les orteils en griffe ou encore les pieds plats sont des facteurs favorisants l’apparition d’un névrome de Morton.

Le surpoids jouera également un rôle dans la compression du nerf.

Le traitement du syndrome de Morton

Pour prévenir l’apparition ou l’aggravation du névrome de Morton, il est conseillé de porter des chaussures qui soient larges et confortables, avec des talons plats.

Pour soulager la douleur, le médecin généraliste pourra vous prescrire des antalgiques et des anti-inflammatoires.

Il est possible et même fortement conseillé de consulter un podologue pour traiter un névrome de Morton. Le podologue pourra réaliser des semelles afin de soulager l’appui plantaire pour diminuer la compression du nerf.

Pour être efficaces, les semelles orthopédiques doivent être confectionnées sur mesure par le podologue. Malgré le fait qu’elles ne puissent écarter les têtes métatarsiennes, les orthèses plantaires ont pour but de décharger la zone douloureuse, et par là même de décomprimer le névrome.

Dans la majorité des cas, il est possible d’éviter une intervention chirurgicale grâce à ces traitements.

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