PATHOLOGIES LIGAMENTAIRES

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ENTORSES DE CHEVILLE & COMPLICATIONS

La sévérité de l’entorse varie, entre autres, en fonction du mécanisme de la lésion, de la charge appliquée et de l’articulation. La classification la plus utilisée est la suivante:

  • Grade I: étirement ligamentaire sans rupture;
  • Grade II: rupture ligamentaire partielle;
  • Grade III: rupture ligamentaire complète.

Les signes et symptômes varient en fonction du degré de l’atteinte et peuvent inclure: douleur, œdème (enflure) apparaissant habituellement rapidement, rougeur, chaleur, ecchymose (coloration bleutée) apparaissant dans une période de 48h, diminution des capacités fonctionnelles (mouvements de l’articulation, marche, sports, etc.).

Au cours des 3 à 5 premiers jours, le protocole de traitement approprié peut être résumé avec l’acronyme RICE:

  • R: Repos, éviter tout mouvement
  • I: Icing (Glacage), appliquer de la glace sur la région atteinte 20 à 30 minutes toutes les deux heures. Toujours utiliser une serviette humide entre la source de froid et la peau.
  • C: Appliquer une compression sur la zone enflée à l’aide d’un bandage élastique ou autre (jusqu’à 10 cm au-dessus de la zone atteinte).  Maintenir cette compression le plus longtemps possible sur la région enflée (idéalement jusqu’à vôtre visite chez le médecin du sport). Attention à ne pas créer un garrot!
  • E: Elévation, maintenir la zone affectée dans une position plus haute que le cœur le plus longtemps possible, préférablement pendant l’application de la glace.
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En phase subaigüe (2 à 14 jours), il est conseillé de débuter les mobilisations actives douces de la région atteinte, de contracter modérément les muscles de la région pour activer la pompe musculaire et favoriser la circulation sanguine et de débuter l’utilisation du membre affecté dans certaines activités douces. La progression des traitements variera par la suite en fonction de la blessure et des problèmes à adresser (équilibre, renforcement musculaire, simulation d’activités fonctionnelles, etc.).

L’orthèse plantaire (semelle orthopédique) visera à éviter les récidives face à toute instabilité chronique de la cheville. Le temps de guérison varie en fonction du degré d’atteinte, de la taille du ligament, des traitements reçus, de l’âge de la personne, des antécédents de blessure. Généralement, l’ensemble des entorses est guéri en 4 à 6 semaines, mais une période de 3 mois est parfois nécessaire pour certains ligaments.

À l’occasion, une chirurgie sera nécessaire, surtout pour les ruptures complètes.

TALALGIES PLANTAIRES
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TALALGIES PLANTAIRES

Fasciite plantaire / Talalgie plantaire / épine calcanéenne / aponévrosite plantaire / épine de Lenoire.

Plusieurs appellations pour un seul et même problème. C’est une Inflammation causée par un étirement du fascia plantaire.

Le fascia plantaire est un tissu situé sur le dessous du pied, qui relie le talon à nos orteils pour créer ce que l’on nomme la voûte plantaire (ou encore l’arche du pied). La condition causée par l’inflammation du fascia plantaire se nomme donc la fasciite plantaire.

La Fasciite plantaire en bref

Cette inflammation est causée par un étirement ou une sur utilisation du fascia plantaire, et peut conduire au déchirement de ce tissu.

Cela cause des douleurs et rend les mouvements difficiles. Les patients qui souffrent de cette affection du pied ressentent une douleur intense dans l’arche.

La douleur aux pieds la plus courante des patients qui en sont affligés concerne une douleur vive, ainsi qu’une raideur dans la voûte plantaire.

La Fasciite plantaire en bref
epine calcaneenne

L’anatomie du fascia plantaire ou de l’aponévrose plantaire superficielle

Ce problème du pied, la fasciite plantaire, est parmi les plus courants chez les hommes physiquement actifs. La région corporelle ciblée ici est le dessous de nos pieds, ce qu’on appelle la plante du pied (d’où le terme « plantaire »), par opposition à sa région dorsale (le dessus du pied). La plante du pied est un complexe : des tissus, des tendons, des nerfs et des muscles y sont superposés et intégrés pour former, en symbiose avec les os, une structure efficace pour le mouvement, l’équilibre, le soutènement et l’amortissement du poids corporel.

Directement sous la peau, laquelle est plus épaisse aux différents points d’appui au sol, se trouve un coussin qui offre une seconde protection, notamment au talon. Il s’agit du pannicule adipeux plantaire. Juste au-dessus de ce coussin graisseux, sur presque toute la longueur du pied et en deçà des fibres musculaires, se trouve une autre couche. Il s’agit cette fois d’une bande relativement épaisse de tissu conjonctif (élastique) qui maintient en quelque sorte sous tension la voûte plantaire (la cambrure du pied) et lui fait conserver sa courbure. Cette bande, c’est l’aponévrose plantaire superficielle (APS).

L’APS est fixé à l’os du talon et se termine sous la forme de cinq bandelettes jusqu’aux têtes métatarsiennes, c’est-à-dire le début des orteils. Fermement adhérent aux muscles plantaires, l’APS ne forme pas une lame fibreuse uniforme; il varie en largeur et en épaisseur et il se divise en trois faisceaux (central, latéral, médial). On appelle plus communément l’APS : fascia plantaire. Matériau ligamentaire, le fascia plantaire est composé notamment d’eau, de fibres de collagène (pour la solidité), d’élastine (pour l’élasticité), de protéoglycanes (pour la souplesse) et d’acide hyaluronique (pour la viscosité du cartilage).

La fasciite plantaire est une inflammation suivie de douleur et enflure

Fasciite et aponévrosite (plantaire) sont synonymes. Elles désignent une inflammation de cette bande de tissu fibreux de la plante du pied qu’est le fascia plantaire. La réaction inflammatoire peut se produire à la suite d’une infection ou d’une blessure, par exemple. Elle se traduit généralement par une douleur sous le pied.

L’inflammation du fascia plantaire sous-entend souvent des micros-lésions tissulaires, voire un déchirement plus important. La fasciite se manifeste classiquement par des douleurs, parfois vives comme une brûlure, et par une raideur à la voûte plantaire. S’il y a blessure et que celle-ci est devenue chronique, il est possible que la réaction inflammatoire diminue grandement sans toutefois que la dégénérescence ne cesse. On parle alors de fasciose plantaire.

Les douleurs que cause la fasciite plantaire se ressentent le matin lors des premiers pas, après des heures passées debout, après une activité physique intense ou même après qu’on ait été longtemps en position assise. La fasciite se révèle aussi par un épaississement du fascia plantaire. À plus de 4 – 4.5 mm d’épaisseur, on peut parler d’une inflammation.

La fasciite plantaire est une inflammation suivie de douleur et enflure

La fasciite plantaire est un problème orthopédique commun. Tant les femmes que les hommes peuvent en être affectés, mais les sportifs de sexe masculin âgés de 40 et 70 ans sont plus touchés statistiquement parlant.

TRAITEMENTS POSSIBLES :

Repos, glaçage, anti-inflammatoires (AINS), massages, des semelles orthopédiques, couplé à des séances de kinésithérapie ou des exercices spécifiques d’étirements ainsi que des ondes de chocs ou encore ultrason peuvent être prodigué.

SYNDROME DU TENSEUR DU FACIA LATA
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SYNDROME DU TENSEUR DU FACIA LATA

Ou syndrome de “l’essuie-glace”. Le sportif qui vient consulter est habituellement le coureur à pied qui décrit une douleur sur le bord externe du genou, qui apparaît après quelques minutes, et qui l’oblige à s’arrêter.

Il n’existe pas d’épisode d’instabilité ni de blocage.

A l’examen, on retrouve la douleur à la palpation de la bandelette fibreuse sur le condyle fémoral externe. Cette expansion aponévrotique passant en regard du condyle provoque un conflit à chaque mouvement de flexion-extension du genou.

Il existe parfois un genu varum, le testing des ménisques, des ligaments et de la rotule sont négatifs.

 En dynamique, une hyperpronation primitive à la supination est très souvent remarquée.

L’usure de la chaussure est souvent révélatrice du comportement dynamique.

TRAITEMENTS POSSIBLES :

  • Repos sportif
  • Mésothérapie
  • Semelles orthopédiques adaptées à la pratique sportive
  • Rééducation spécifique avec massage transverse profond, étirements du tenseur du fascia lata et possible kinésithérapie.
  • K-tape