Choisir ses chaussures avec négligence peut entraîner de graves conséquences, surtout pour ceux dont les souliers ne conviennent pas au type de foulée. Une étude révèle que 2 coureurs sur 3 risqueraient de se blesser si leurs chaussures sont inadaptées. Connaître son type de pronation est donc essentiel pour sélectionner une chaussure dont le soutien sera parfait pour votre foulée.
Connaître son type de pronation : qu’est-ce que la pronation ?
La pronation correspond à la manière dont le pied s’enroule vers l’intérieur en vue de la répartition de l’impact au cours d’un atterrissage. Si ce geste représente le mouvement naturel du corps, il faut savoir qu’il peut varier d’une personne à une autre.
Un pied qui touche le sol pendant une course se recroqueville vers l’intérieur. Le but de cette action est d’absorber le choc lié à l’effort exercé par le coureur. Ce choc est absorbé par la voûte plantaire qui viendra soutenir en moyenne 3 fois le poids du coureur.
Si votre pied ne s’enroule pas correctement durant la course ou s’il s’enroule trop, cela pourrait conduire à une absorption de choc trop importante, ou insuffisante.
Il est donc essentiel de s’adresser à un podologue Paris 14 pour se renseigner sur son type de pronation et utiliser des semelles orthopédiques sur mesure pour pratiquer le running confortablement en réduisant le risque de blessure.
Les types de pronation
Pour savoir quel type de chaussures choisir pour la course, il est important de connaître son type de pronation. Les experts en distinguent trois : supination, neutre et pronation.
Supination
On parle encore de foulée supinatrice. Dans ce cas, le côté qui se trouve à l’extérieur du talon frôle le sol au niveau de l’angle extérieur. Le repli vers l’intérieur ou la pronation peut être moins présent ou complètement absent.
Foulée neutre
La foulée neutre se traduit par le fait que le pied touche le sol sur la partie extérieure du talon avant de s’enrouler vers l’intérieur pour venir à bout des chocs. Dans ce type de pronation, les blessures sont moins fréquentes du fait de la bonne répartition depuis l’avant du pied, mais aussi en raison d’une meilleure absorption des chocs.
Pronateur
Il s’agit encore de la foulée pronatrice. Dans ce cas de figure, c’est sur la partie extérieure de talon qu’atterrit le pied. Par la suite, il s’enroule vers l’intérieur pour assurer le transfert du poids vers la bordure interne.
Cette force ne s’exerce pas au niveau de la pointe du pied. Pendant le running, le pronateur sollicite fortement le gros orteil et le second orteil. Ce type de pronation est souvent l’apanage des voûtes affaissées ou des pieds plats.
Qu’en est-il de l’usure chez les différents pronateurs ?
Il est aussi possible de déterminer sa pronation en fonction de ses chaussures usées. Cela s’observe généralement en avant de la chaussure, pas à l’arrière. En effet, de manière naturelle, la chaussure de chacun devra s’altérer à l’arrière vers l’extérieur.
Des statistiques révèlent que les coureurs disposant d’une foulée universelle représentent 50 % des pratiquants. Ces personnes présentent une chaussure uniformément usée vers l’avant. Les coureurs à la foulée pronatrice ont une usure marquée à l’intérieur. Les supinateurs, quant à eux, représentent 10 % des coureurs et leurs chaussures sont usées sur le côté extérieur.
Après ces différentes descriptions sur les types de foulées, chacun peut se faire une idée au sujet de sa pronation. Désormais, vous savez si vous êtes pronateur, supinateur ou neutre.
